Le complot de Sarajevo : (28 Juin 1914) : étude sur les origines de la guerre : (une carte)
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prononça le 9 juillet 1914 à la Chambre hongroise, en réponse à une interpellation, le comte Tisza, Loue corfident de François-Ferdinand, s’exprima en des termes à peu près identiques : « T’archiduc-héritier, dit-il, considérait son voyage en Bosnie comme une inspection militaire, de sorte que ni l’un ni l’autre des gouvernements n’en fut informé. Le ministre commun des finances lui-même ne reçut aucune communication relative au programme et aux détails du voyage de l’archiduc-héritier. » François-Ferdinand, chef suprême des autorités militaires, prévenu d’une conspiration, n’a donc pas jugé à propos d’assurer sa sauvegarde ni celle de sa femme. Il faut nécessairement en conclure ou bien que l'héritier du trône des Habsbourgs était d’une impardonnable légèreté en joHent ainsi sa vie ; ou bien qu'il savait à quoi s’en tenir sur le peu de danger du complot qui se préparait.
l’importance de l’entrevue de Konopischt et les menaces proférées contre la Serbie par la presse militariste qu’il inspirait montrent surabondamment que Francçois-Ferdinand n’était point assez léger pour compromettre les beaux projets qu'il mürissaït depuis si longtemps. La