Le culte des Théophilantropes ou adorateurs de Dieu et amis des hommes, contenant leur manuel, leur catéchisme, et un recueil de discours, lecteurs, hymnes, et cantiques pour toutes leurs fêtes religieuses et morales. 1-3
LE) R. Ils signifient tout ce qui tend à detruire son existence ou à affaiblir ses facultés, à le rendre vicieux, à Je priver de tout où de partie de son bien-
être; en un mot, tonc ce qui peut lui être nuisible.
D. C'est donc .un mal de faire quelque chose qui nous est niisible ?
R. Oui.
D. Mais si cette action n'était nuisible qu'à nous seuls, et était utile aux autres, serait-elle repréheusible ?
R, Non. Elle serait au contraire un dévouement héroïque. Car si c'est toujours un crime de faire notre bien au préjudice des autres, c’est le plus haut degré de la vertu de faire le bien des autres à notre préjudice.
D. La maxime que vous venez de citer sur la nature du bien et du mal, s’applique-t-elle à tous nos devoirs?
R. Oui, et l’on peut dire que cette maxime comprend à elle seule toute la morale., Tous nos devoirs, comme on le verra par la suite, . consistent à faire ce qui est utile, et à éviter ce qui est nuisible.
. II. De la Religion.
D. Qu’entendez-vous par 7zorale religieuse? R. J'entends la morale appuyée sur la religion,