Le progrès des arts dans la République : poème : précédé d'un discours sur le même sujet : suivi d'un autre poème intitulé Dieu et les Saints; de quelques vers sur les victoires de Buonaparté; des Doléances du Pape et de nouveaux Hymnes civiques

108 HYMNES RE en à 30 Prairial.

A NOS ATÏTEU X.

Saru T,Ô mânes de nos pères! Soufirez que, dans un chant nouvéau, De nos jours désormais prospères, Je vous esquisse le tableau. Des rois, que la honte environne, Dans les fers vous tenoient plongés; Nous les avons chassés du trône: Les tyrans ne sont plus, et vous êtes vengés. Un prêtre-roi, qui persécute Au nom de la divinité, Avec terreur attend la chute De son empire illimité. C’est lui qui fit tomber la tête Du vénérable Coligni; Fier de son horrible conquête Le monstre vit encor (1), mais son règne est fini. re PU LM à 3 din bat es CHR SIM

(1) Ces vers ont été composés trois ans avant la destruction de la papauté. D'ailleurs, ce n’est point Braschi quele poète désigne ici, cen’est point tel ou tel pape en particulier, mais le pape en général.