Le progrès des arts dans la République : poème : précédé d'un discours sur le même sujet : suivi d'un autre poème intitulé Dieu et les Saints; de quelques vers sur les victoires de Buonaparté; des Doléances du Pape et de nouveaux Hymnes civiques
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HYMNES
Tels que les sénateurs de Rome , Lorsque de vils Catilinas ' Régnoient par les assassinats,
Je proclamai les droits de l'homme.
C’est ainsi qu’un législateur , ÆEloigné du bruit et du monde , Charmoit sa retraite profonde Par cet hymne consolatear. Pouvoit-il craindre la présence De la mort si prompte à venir ? Il conservoit le souvenir De son active bienfaisance.
O vieillesse ! qu’à ton aspect , Lorsque du bien , l'amour l’enflamme On sent pénétrer dans son ame Et de tendresse et de respect !
Qu'elle nous paroît vénérable
La neige de tes longs cheveux !
Que , pour toi , l’on forme de vœux ! Que ta sagesse est désirable !
Mais qu'on méprise le vieillard ,
Qui suit une route contraire !
C’est un enfant nonagénaire,
Que le monde laisse à l’écart :
Pour lui tn n’es environnée
Que de soucis tumultueux ; Qu’es-tu pour l’homme vertueux ? Le soir d’une belle journée.