Le progrès des arts dans la République : poème : précédé d'un discours sur le même sujet : suivi d'un autre poème intitulé Dieu et les Saints; de quelques vers sur les victoires de Buonaparté; des Doléances du Pape et de nouveaux Hymnes civiques
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» J’ailu les diverses pièces qui suivent votre Ode au Vengeur , et que vous appelez Hymnes civiques. Comme ma vieille amitié pour vous ne m'aveugle point sur vos défauts , je vous dirai que les idées m’en ont paru un peu communes , et pas toujours aussi heureusement exprimées que vous auriez pu le faire. J’excepte l’hymne à l’Amitié, dont les premières strophes m'ont charmé, et l’hymne intitulée: les Victoires dela République , où j'ai distingué ce vers ingénieux sur le télégraphe :
Chappe de la victoire a centuplé les ailes.
» Je ne parle point de votre poème sur le Calendrier républicain : vous lavez lu au Lycée des Arts, et les applaudissemens Émr vous avez rèçus doivent vous satisfaire.
» Quoi qu’il en soit de vos odes et de vos poèmes, qu’ils soient foibles ou forts de poésie , qu'ils soient négligemment ou correctement écrits, je ne puis qu'applaudir au motif qui vous les a dictés. M toutes les époques de la révolution, votre muse s’est empressée de parer l'autel de la liberté des guirlandes du Pinde. Vous etnotre immortel Chénier, vous êtes, dans ce sens, les deux hommes qui ont le mieux mé-