Le progrès des arts dans la République : poème : précédé d'un discours sur le même sujet : suivi d'un autre poème intitulé Dieu et les Saints; de quelques vers sur les victoires de Buonaparté; des Doléances du Pape et de nouveaux Hymnes civiques
148 POÉSIES:
O des républicains bravoure magnanime | L’esclave des tyrans endurci dans le crime Est forcé de te rendre un hommage immortel; Et ses papiers menteurs (1) une fois véridiques, À tes vertus civiques Sous l’œil de George même élèvent un autel.
Ouvre-toi, Panthéon, reçois dans ton enceinte, Du vaisseau courageux l’image noble et sainte; Quele Vengeur renaisse à ton dôme appendu : Que ce héros flottant survive à son naufrage,
Et qu’un si digne ouvrage Par Apelle ou Vernet à nos yeux soit rendu.
Le voyez-vous couvert de blessures profondes, Et, privé de ses mâis, chanceler sur les ondes ? Les ondes, le feu, l'air conspirent son trépas, 11 craint peu toutefois la rage britannique ;
Et l'Anglais tyrannique, #24 40 De cent brouzes armé ne l’épouvante pas.
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Par la foudre avec force il repousse la foudre;
Mais ces globes brûülans qui mettent tout en poudre ,
Cessent bientôt, hélas! de servir son courroux; |
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(1) Le Vengeur étoit environné de vaisseaux anglais lorsqu'il a déployé le plus grand courage; ét ce courage à telle ment frappé les Anglais, que les prémiers ils l'ont raconté ; et que leurs journaux, dont Barrère cité plusieurs passages , ont été forcés d’arracher à l'oubli des traits, qui sans eux au
roient été ignorés.