Le progrès des arts dans la République : poème : précédé d'un discours sur le même sujet : suivi d'un autre poème intitulé Dieu et les Saints; de quelques vers sur les victoires de Buonaparté; des Doléances du Pape et de nouveaux Hymnes civiques

AVES - DE D ÉD LEUR

RE TR prenoms

Jar pour voisine une bonne citoyenne, qui n’est pas. jeune , et qui ne sachant que faire de son'iemps, entend la messe tous les jours depuis environ quatrevingts ans qu’elle existe. Sous là tyranme de Robespierre, qui faisait semblant de haïr la messe, et qui au fonds l'aimait assez, puisqu'il a fait trancher la tête à l'évêque (1) Gobel uniquement parce qu'il mavait pas voulu la dire, on vint rendre À ma voisine une petite visite patriotique et fraternelle, visite autorisée par la fameuse loi du 17 Septembre. Ma voisine avait chez elle une chapelle , où tous les jours un prêire non sermenté venait en bonne fortune la cathéchiser, la confesser, et lui délivrer avec componction ce que vous savez qu'elle recevait avec beaucoup de bienséance; elle avait de plus un frère un peu moins âgé qu’elle, abbé commen dataire,, fort riche, qui, au commencement de Septembre 1792, s'était réfugié à Rome, de peur que les Marseillais d'alors ne vinssent aussi le visiter par amour pour som bénéfice. Ge frère de ma voisine lui avait écrit plusieurs lettres de Rome, dans lesquelles il se plaignaït beaucoup des affreuses journées des 2 et 3 Septembre, dans lesquelles il trouvait mauvais de ce qu’à cette époque Les assassins

(à) Lisez le rapport éloquent de Courtois sur les papiers trouvés chez Robespierre, vous y verrez en toutes lettres qu'il a fait puillotiner Gobel , évêque de Paris, parce quäl ne voulait plus dire la messe, et qu’il avait. fait abjusation du culte catholique ; ce qui prouve que le culte catholique ne déplaisait point à Robespierre,