Les Croates et l'Autriche-Hongrie

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JiyHa Menrosnñ EP EQba | 141 que cette mio es GeloMé la Monarchie a les mêrgs Br d& ReÂdue l'Entente. »

Sous la pression des Allemands et des Magyars

le ministre président Clam-Martinic protesta éner-

giquement dans la séance du 11 juin au nom du Souvernement contre les aspirations slaves : « Le gouvernement doit avant toute chose faire des réserves formelles contre la discussion de concepés politiques qui porteraient atteinte au droit souverain des puissances alliées ou à ceux de l’autre Etat de la Monarchie. A la place de ces progrämmes qui contrastent avec les besoins de la communauté etavec les droits inaliénables et qui, étant en contradiction les uns avec les autres, ne sont pas susceptibles de réalisalion, le gouvernement vous propose un autre programme... Ge programme vous montre, au lieu de l’incertain, le certain; au lieu de la partie l'ensemble : au lieu de création d'Etats perdus dans les nuages un Æfat puissant réel ayant fait ses preuves » (1). Gomme on le voit, au lieu de l'autonomie des peuples on offrit pour le moment aux Slaves l'autonomie des provinces. : Quoique cette déciaration fät la meilleure preuve que le gouvernement, sous l'influence des pangermanistes, ne voulait point renoncer au programme de germanisation et centralisation, M. Clam-Mar-

(1) La Neue Freue Presse du 12 juin.

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