Les fêtes et les chants de la révolution française
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funéraire, panaches et plumes pour les chevaux, etc. Elles nous apprennent même qu'on ne mit pas grand essement à régler ces dépenses, vu que la plupart { soldées qu'en l'an VI et en l'an VII.
pu 9 THERMIDOR AU 18 BRUMAIRE. 201
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Une autre fète, plus véritablement nationale, eut lieu, deux décades après, en l'honneur de Jean-Jacques Rouscorps du philosophe, exhumé d'Ermenonville,
seau. Le té à Paris, comme, trois ans en decà, l'avait
fut transpor été celui de Voltaire, autre père de la Révolulion.
Dès longtemps, les admirateurs de Jean-Jacques lui avaient rendu leur hommage. Avant même qu'il fût question de fêter Voltaire, au temps de la première fète de la Révolution, le 20 juillet 1790, le buste du phiJosophe de Genève avait été porté triomphalement sur les ruines de la Bastille; une fète populaire improvisée s'en était suivie; on avait chanté des hymnes, notamment le chant funèbre de Castor et Pollux : « Que toul gémisse », Sur des paroles appropriées : « Que tout s'anime — au saint nom de Rousseau ». L'année d'après, les habitants de Montmorency, au milieu desquels il avait si longtemps vécu, le fétèrent à leur tour : ayant placé son buste dans leur vallée, près de l’'Ermitage, ils l'inaugurèrent le dimanche 21 septembre; un autel champètre fut élevé sous les châtaigniers; les jeunes filles, les enfants et les citoyens armés vinrent déposer des fleurs, des couronnes, des branches de chène, au pied de l’image de l'ami de la nature. Au commencement de quatre-vingt-treize, les habitants de Chambéry, Français depuis peu, adressèrent aussi leur
hommage à leur ancien hôte en plantant un arbre de
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Dans l'intervalle, quelques semaines apr de Vollaire, les citoyens de Paris avai