Les fêtes et les chants de la révolution française
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M. Constant Pierre, et ne tardai pas à trouver l’occasion de la communiquer au public, ce qui fut fait par une note parue dans le Ménestrel du 4 février 1894. Plus tard, devant l’obstination de M. Constant Pierre à cacher la source où il avait trouvé ce document, j'éprouvai d’abord quelques doutes sur son authenticité; mais ayant fait de nouvelles recherches, j'eus enfin connaissance de la publication du Courrier des LXXXIIT départements (ou Courrier de Gorsas), ce qui fut de ma part l’objet d'une nouvelle communication insérée dans le même Ménestrel le 14 août 1898, trois semaines avant que M. Constant Pierre se décidât à en faire lui-même une semblable. — Au reste, tout cela n’a pas d'importance.
Je crois pourtant être en droit de revendiquer l'honneur d’avoir, à proprement parler, découvert cette page musicale de Gossec, oubliée depuis le temps de la Révolution, et dont je me suis efforcé avec persévérance de faire connaître les beautés aux générations de la troisième République, soit par des articles de la Réforme (15 juillet 1880), la Nouvelle Revue (1° août 1884), le Ménestrel (1 et 14 janvier 1894), le Temps (13 juillet 1898), etc., soit par des auditions, données successivement, depuis 1884, au diner de « la Marmite », à la Société historique (Cercle Saint-Simon), à la Société d'histoire de la Révolution, etc., pour aboulir enfin à l’exécution du Panthéon, par le Conservatoire, le 14 juillet 1898, en l'honneur de Michelet.
Sur l'audition du Chant du 14 Juillet à la Fêle nationale du 14 juillet 1792 (première audition connue de cethymne dans une fête publique), voyez la communication que j'ai faite à la Révolution française du 14 août 1899, d’après le programme original et officiel de cette fête, imprimé en une brochure sous le titre : Commémoraltion nationale du 14 Juillet, document conservé aux Archives nationales dan le carton coté AD vu, 16.