Les Révolution

180 LES RÉVOLUTIONS.

ronne. Dans une république, s’il y a une république assez inepte pour le souffrir sur son territoire, il conspire contre la souveraineté populaire, qu’il veut confisquer à son profit. Plus il se rapproche de la démocratie, et plus ilest dangereux. Un prince démocrate cache toujours un prétendant où un conspirateur.

Nous avons vu Falstaff aspirer au rôle d'homme d’État. La politique étant devenue une débauche, Falstaff a dù croire qu’il y avait sa place marquée, et il a voulu la prendre. Mais Falstaff avait vieilli, il n’était plus que l'ombre de lui-même; on l’a trouvé ennuyeux, et il a été mis à la porte comme un valet de comédie qui n’a plus le don d’égayer la scène.

Vous ne pouvez toucher à la Révolution et à son histoire sans partager les idées d’Argas ou provoquer sa colère. Argas est le gardien de l’Église jacobine, dont il porte dévotement les clefs à la ceinture. Malheur à vous, si vous n’en approchez avec respect! Le farouche Argas va donner l’alarme et mettre en branle