Matériaux pour aider à la recherche des effets passés, présens et futurs du morcellement de la propriété foncière en France

(75) parce qu’il faut en avoir été témoin pour y croire (1). + On vient de voir comment tout, ou presque tout, er Suisse, s’est coordonné le mieux possible , ou le moins mal possible, avec une

(2) L'instinct de ce bon peuple lui a très-bien fait discerner la principale cause de ses misères. Au lieu de dire que des héritiers sy sont partagé leur patrimoine en nature, la locution reçue dans le pays est qu'ils Pont gélé.:

Pour de petits propriétaires ruraux frappés d’une contribution foncière aussi accablante que celle qui existe presque partout ailleurs qu’en Suisse, l'impossibilité de S’approprier les nouveaux assolemens paraît si bien constatée par l'exemple des Savoyards, que dans ses Lettres

sur l'agriculture de la France, M. Lullin de Château- l

vieux , l’un des prédicateurs les plus zélés de la culture alterne , a articulé un pronostic bien propre à appeler les méditations de ceux des Français qui défendent en: core la subdivision des propriétés.

« Avant de savoir pourquoi la nouvelle culture n’a pas fait plus de progrès en !'rance, il faut examiner comment la propriété y est subdivisée… Les terres, exploitées par de petits propriétaires et par des métayers, ne s’y prétent nulléinent : ainsi 71 millions d'arpens sont dans cé dernier cas, et 34 seulement dans le premier ». Bib., Univ. Août 1825,