Matériaux pour aider à la recherche des effets passés, présens et futurs du morcellement de la propriété foncière en France

( 85 ) est parvenue à un poiat où elle.ne saurait plus s'étéendre sans devenir trop évidemment préjudiciable ‘aux intéréssés. Les partages déjà effectués entre les générations qui se sont succédées depuis la naissince des républiques helvétiques ; y ont, peu à peu, divisé les grandes terres féodales en fractions qui ne permettraient guère plus de les fractionner de nouveau. Cela est si vrai qu’on n’a pu nous citer dans toute la Suisse, qu’une seule terre dont le revenu net soit de 14,000 Fr. de France, et qu’on n’y en compte pas trente, peut-être pas vingt, où il s'élève à moitié! de cette somme. Si les Francais aspirent à:en arriver à ce point, et quand ils y seront arrivés, le morcellement s’y arrêtera, comme en Suisse; par la seule force des choses ; mais on ne saurait en entrevoir l’époque, par cela seul qu’il y. reste encore beaucoup de ‘terres, assez grandes pour se prêter à des démembrermens. -. Ce qu'il y a dé pire, c’est que la tendance des campagnaïds à mepoint rester en. dehors de la classe des propriélaires , tendance bien antérieure à Ja -révolution ;; ést devenue dès lors si nationale, et provoque de toutes parts