Mémoires politiques et militaires du général Doppet, contenant des notices intéreffantes and impartiales sur la révolution française, etc.

LUN

» méfintelligence entre quelques officiers géné » raux. Pour moi, je fais que le meilleur moyen # de déjouer l'intrigue, c’eft de n’en pointavoir; » je ne crains pas de fuccomber > Pourvu que » je coopere au bien de la république.

» Le repréfentant Fabre fetient à Port-Vendres; » jene ferais pas fâché qu'ils fuflent tous les » deux au quartier-général, parce que dans les »# momens de dénuement un général a bien be# foin de l’appui des repréfentans.

# Dans ce moment les torrens ont tous groffi ; » les rivieres débordent ; les chariots ne peu» vent venir ni aller aujourd’hui à Perpignan. » On ne pafle d'aucune maniere le Thec:ainf » nous ne communiquons pas avec notre divi»# fion de gauche depuis hier. J'ai envoyé vers » le Thec des officiers du génie & des ouvriers.

» H manque ici une grande quantité de che» vaux pour faire le fervice, & même l’artil» lerie ferait compromife en cas de mouvement » néceflité.

» Signé, le général en chef Doprer. »

Jadreffai dans le même tems, & par le même courier , une pareille lettre au comité de falut public de la convention nationale. Mais quelques perfonnes pourraient croire que mon rapport était exagéré; 87 pour leur prouver le contraire, Je cite ce que mon prédéceffeur écrivait au miniftre de la guerre & au comité de falut public, en leur demandant fon prompt changement,

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