Notes de police : de Robespierre à Fouché : documents inédits : papiers secrets, erreurs judiciaires, complots, pamphlets, choses d'Église

AVATARS D'UN POLICIER 177

tien de l’ordre et de la tranquillité; que la modération, la prudence, et les moyens conciliatoires ont présidé à toutes ses décisions ; qu'il a eu pour but constant de prévenir Les délits pour n’avoir pas à les punir; qu'il à mérité, par cette conduite, les suffrages et l’estime des habitants de la ville. » — La décision est prise à l'unanimité.

Puis c’est un billet très bref, signé de Fouché lui-même le 25 du même mois : « Je-n’ai point perdu de vue les éloges donnés à votre gestion par le conseil municipal de Boulogne, et je sais que vous les avez mérités. — Le ministre de la Police générale, duc d’Otrante, »

C'est enfin une pièce intitulée « Brevet de la décoration du Lys», portant en sous-titre : « Siège de Lyon » et ainsi conçue : « En suite des témoignages qui nous ont été donnés, et d’après notre connaissance personnelle des services de M. Eymard, délégué de la Direction générale de la police du Royaume, qui a été, à la susdite époque du siège de Lyon, comme grenadier, et a reçu plusieurs blessures. — Nous lui conférons le droit de porter la décoration du Lys, avec le

rubanc blanc liseré amaranthe. — Au quartier général, à Lyon, le 28 octobre 1814. — Le lieu-

tenant général, ComTE DE PRÉCY. » e 42