Notes de police : de Robespierre à Fouché : documents inédits : papiers secrets, erreurs judiciaires, complots, pamphlets, choses d'Église

APRÈS LES CENT-JOURS 181

qu'un a été cause du malheureux événement du 12, c’est moi, puisque j'ai engagé les protestants à aller à leur église. — La remise des armes se fait. — On a pris toutes les mesures possibles pour arrêter l'assassin du général La Garde. Jusqu'à présent, elles ont été infructueuses. — À l'égard de ceux qui ont forcé, le soir, le temple protestant, ce ne sont que des femmes, — Le lieutenant-général baron de Briche et le préfet, pensant tous les deux, ainsi que moi, qu’une plus grande prolongation de mon séjour ici serait plus nuisible qu’utile, et userait leurs moyens, je repartirai demain matin pour Toulouse. « 2° J’ai pris des renseignements, en arrivant, sur M. Vidal, et je joins ici une note sur la vérité de laquelle on peut compter. On ne lui reproche rien du côté du royalisme, maïs bien du côté de l’argent. D’après cela, comme Nismes est parfaitement tranquille, je n’ai pas cru devoir ni lui en parler, ni l’établir provisoirement comme j'y étais autorisé. Je n’en ai pas parlé au préfet. J’engage M. de Caze, avant de le nommer, à prendre des informations sur son compte de M. René de Bernis, que j'avais nommé commissaire du Gard et qui avait fait choix lui-même