Oeuvres diverses

DEUXIÈME PARTIE

Si ma protestation contre une de ces calomnies qui sont familières à l'histoire avait eu besoin de preuves à l'appui, un adversaire s’est rencontré qui se charge de les fournir. Une accusation mortelle, l'accusation d’avoir déelaré la guerre à la science, venait de tomber encore sur des hommes que toutes les voix, toutes les plumes s’acharnent à déchirer depuis trois quarts de siècle. Je me suis récrié. En mon àme et conscience, je crois que les Hébertistes, loin d’être les ennemis, se sont montrés, au contraire, les champions les plus décidés de la pensée rationnelle. Je lai dit, et sans vouloir faire entre leurs mains un monopole de certaines idées qui appartiennent à tous, j'affirme que ces idées sont leur Credo, leur raison d’être, et deviendront leur glorification devant l'avenir.

Or, voiei que, pour rendre ma tâche plus facile, on évoque des fantômes contre lesquels je m’eserimais dans le vide. Merci.

Permis au pair de France Daunou d’insulter des révolutionnaires et des martyrs : c’est dans son rôle.

Permis à M. Corbon, vice-président de la Constituante de 1848, de vanter les délicatesses de la fibre populaire, de chanter les louanges du grand style et de tracer une sorte d'art poétique à l’usage des Jérôme Paturot de l’avenir : il a fait pour cela d’assez fructueuses études sur la matière, en compagnie des Jérôme Paturot du passé.

Permis encore à des âmes simples de s’apitoyer par contagion sur de royales infortunes. Voudraient-elles me dire, cependant, ce que l’Autrichienne a coûté

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