Portalis : sa vie, et ses oeuvres
SES DERNIÈRES ANNÉES 819
» citée plus haut!, dès qu’ils seront connus, je les » ferai enlever. » S'il apprenait que des prêtres des diocèses de l’Ouést éntretenaient une correspondance avec les anciens évêques réfugiés en Angleterre, il exigeait une enquête sévère :
« …. Je désire, disait-il à Portalis ?, que vous adressiez une Circulaire aux évêques, pour leur faire connaître que les évêques rebelles à l'État et au Pape, retirés à Londres et vendant leur conscience à nos ennemis, font imprimer toutes sortes de libelles » contre le Concordat et contre l’État ; qu’ils doivent » Veiller à ce qu'aucun prêtre de leur diocèse n’entreüenne avec eux de correspondance, et vous donner,
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sur-le-champ, connaissance de ceux qui ne seraient » pas de leur communion, que mon intention est de punir avec sévérité ces ennemis de la religion et de » l'État. »
Dans une autre circonstance, il prescrivait à Portalis d’obliger l’évêque de Reims, Mgr de Maillé, à se rapprocher du clergé constitutionnel, en le menaçant « de » poursuites criminelles comme perturbateur de la » tranquillité publique ?. » Enfin, quelques ecclésiastiques ayant été compromis dans la conspiration de Georges Cadoudal, Napoléon ne se contentait pas de
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1. Correspondance de Napoléon Ler, tome VIII, page 419. À l’archevêque de Lyon. Dieppe, 11 novembre 1802.
2. Correspondance de Napoléon Ier, tone IX, page 393. A M. Portalis. La Malmaison, 30 mars 1804. (Extrait dés Archives des Cultes.)
3. Correspondance de Napoléon Ier, tome VIII, page 36. À Portalis. 6 septembre 1892. (Extrait des Archives des Culles.)