Projet d'une loi : portant défense d'apprendere à lire aux femmes

a —

la botanique par principes : qu'elles se bornent à la connaissance des plantes potagères et de

quelques simples. XVHL.

La Raison n’approuve pas les femmes qui assistent aux leçons de la chimie : les cuisinières qui ne savent pas lire sont celles qui font la meil-

leure soupe.

N. B. Le législateur des femmes espère qu'on lui pardonnera ces menus détails. L’utile avant tout. «Rien n'est vil dans l'intérieur du domestique, pour une femme

« sage, » dit un poëte de la Chine.

(Voyez les Mémoires chinois, £. IV, p, 179, in-40.)

XIX.

La Raison souffre de voir les femmes grossir le troupeau des gens de lettres; elles ont assez déjà des infirmités attachées à leur sexe, sans

s'exposer encore à celles de cette profession.