Rapport historique sur les progrès de l'histoire et de la littérature ancienne, depuis 1789 et sur leur état actuel, présenté à Sa Majesté l'Empereur et Roi, en son Conseil d'État, le 20 février 1808, par la classe d'histoire et de littérature ancienne de l'Institut
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détails nécessaires, aux périples d'Hannon, de Scylax, de Néarque, d'Agatharchides de Cnide, d'Artémidore d'Éphèse, de Polybe ; aux relations de Sébosus et de Juba, sur les îles de l'océan Atlantique : il traite des voyages d'Ophir et de Tharsis, si célèbres dans l’histoire des Juifs, du voyage des Phéniciens autour de fAfrique, de celui qu'Eudoxe de Cyzique s'est vanté d’avoir fait quelques années avant l'ère Chrétienne, &c.; et il démontre que les Tables de Ptolémée offrent pour toutes ces contrées les renseignemens les plus utiles, et des mesures très-exactes, dont aucun géographe, jusqu'à présent, n’avoit pu tirer partir.
Quelques-uns des mémoires de M. Gossellin ne sont pas encore imprimés ; mais il poursuit avec une activité infatigable le Périple entier du monde connu des anciens.
Dans des observations préliminaires qu'il a placées à la tête du premier volume de la traduction Françoise de Strabon , dont nous parlerons bientôt, il présente une méthode fondée sur la mesure de la terre, pour évaluer les mesures itinéraires des anciens, indispensables à bien connoître quand on s'occupe de la description du globe. If en fait l'essai sur un grand nombre de passages d'auteurs Grecs et Latins,