Rapport historique sur les progrès de l'histoire et de la littérature ancienne, depuis 1789 et sur leur état actuel, présenté à Sa Majesté l'Empereur et Roi, en son Conseil d'État, le 20 février 1808, par la classe d'histoire et de littérature ancienne de l'Institut

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en séns contraire, et quelquefois avec un talent distingué ; et si l'on y joint tous ces ouvrages d'un moment pour leur composition et pour feur durée, dont la France étoit inondée chaque jour, le nombre en devient infini. Un volume sufhroit à peine pour conserver les titres seuls des écrits plus ou moins étendus, plus ou moins utiles, qui se montrèrent successivement, pendant quelques années, sur les différentes parties de la légistation, ou sur les travaux des assemblées occupées de la confection de nos lois. On en trouve soixante mille à fa Bibliothèque impériale, qui, ericore ; n'a pas tout recueilli. Les étrangers même s'armèrent pour combattre ou pour défendre nog nouvelles lois. Des discussions s’ouvrirent en Angleterre, dans quelques États de YAllemagné, jusqu'au-delà des mers. La même éxagération qui, parmi nous, entrainoit les esPrits hors de toute mesure, se montra danses éloges et les censures des écrivains qui n'étoient bas François: Mais il seroit trop injuste de ne bas rappeler ici tant de modestes travaux préparés et müris en silence dans les comités de rios assemblées nationales, et qui, presque oubliés aujourd’hui ; né méritent pas tous un sem blable dédäi, Ori liroit érfcore, souvent avec intérêt, ét non sans fruit, les rapports faits et