Un collaborateur de Mirabeau : documents inédits

UD —

NI Dimanche soir, 15 août 1790.

. Je vous fais passer, mon cher Monsieur, l'apologie du plan de l’évêque d’Autun que M. de Condorcet m'adresse en ce moment, ensuite d'une conversation un peu chaude que Jj'eus hier au soir avec lui. Vous y trouverez nettement expliquée la mauvaise ou du moins Imefficace modification dont s’est avisé le Comité pour la vente des biens ecclésiastiques, et le parti qu'ils prétendent en tirer pour défendre leur proposition. Je n’ai pas, en ce moment, un seul scribe auprès de moi , pour en tirer copie au profit de ….… ! dont pourtant il nous faut connaître les réponses. J’enverrai demain matin prendre la lettre, ne füt-ce que pour la copier afin qu'il vous en dise ce qu'il en pensera. Au reste, je pense comme Monsieur Reybaz qu'il a trop peu de temps; mais qu'il faut en ceci que le talent l'emporte sur le goût, et l'amour du bien sur l’amour-propre littéraire. Je supplie

1 Nom biffé, remplacé par le mot celui.