Un collaborateur de Mirabeau : documents inédits

OA

XXXVI

28 octobre 1790.

Je ne vous renvoie pas le discours ; car je l’ai laissé à Ræderer que j'ai voulu tout à fait converir, qui est en campagne aujourd’hui et qui ne rapporte pas demain. Quand je dis convertir, c'est que je désire que le Comité propose (et s’il ne le fait pas, je le ferai moi) un article constitutionnel (veuillez préparer la chose! en ce sens) qui nous délivre pour jamais d’une telle inquiétude. Mais je vous envoie : 1° Tous les édits d'emprunt qu’il vous faut avoir l'ennui d’examiner afin d’être parfaitement exacts et inattaquables. (Veuillez mettre en note ce qui ne pourrait pas entrer dans le discours.) — 2 Le discours de Necker à l'ouverture des Etats généraux. Il me semble qu'il serait adroit à moi de citer les deux pages assez belles qu'il a écrites sur la banqueroute.— 3° Le mémoire de Necker dont parlait Rœderer et qui est imprimé. Faites la bonne œuvre, mon très-cher Monsieur, de revoir votre minute d’après tout cela et même de

! Mirabeau avait d’ abord écrit un décret.