Un collaborateur de Mirabeau : documents inédits

NO somme nécessaire aux intérêts de la dette sera votée à jamais, indépendamment de la législature, et aussi qui déterminent que les rentes ne pourront plus n’être pas à jour. Je crois qu'un si honorable décret est nécessaire de tous points, et qu'il sera âme d’un très-grand crédit. Mais si VOus pensez comme moi, vous trouverez qu'il faut ajouter à la fin un morceau qui montre la nécessité d’un tel décret pour dissiper à jamais les alarmes que la coupable proposition de M. Lavenue a réveillées, et préserver la nation soit d’une lubie qui la déshonore, soit d’une possibilité qui altère son crédit.— Vale et me ama.

Permettez-vous que je sois demain matin à 9 heures chez vous?

XXXVIIT

30 octobre 1790.

J'ai cru que bien que devant être chez vous à neuf heures et demie, je ne ferais pas mal de vous envoyer d'avance le discours et la lettre dont Rœderer l'a accompagné. 1] a tort selon moi relativement aux rentes genevoises. Ce côté