Une mission en Vendée, 1793

UNE MISSION EN VENDÉE, 1793. T1

parer dans l’hôpital du Rozay un local propre à recevoir les prisonniers anglais malades,

« Le Commissaire du Comité de Salut public de la Convention nationale, en vertu des pouvoirs qui lui sont confiés,

« Considérant que l'humanité réclame un asile pour ceux des prisonniers qui, étant à bord des bâtiments de la République, pourraient tomber malades, — autorise le chef principal des bureaux civils de la marine à faire préparer pour cette destination l'hôpital du Rozay, en y joignant la maison nationale adjacente qu'occuperont les officiers de santé; lui recommande expressément d’avoir à prendre les mesures les plus actives, de concert avec le chef de brigade Cadenne, pour qu'aucun des prisonniers ne puisse s'échapper, ceux auxquels sera confiée leur garde étant responsables de leurs personnes. »

Je fais la visite des postes et passe la revue des troupes. 2% Brumaire.

Hier on m'avait appris que les brigands avaient abandonné Dol ; aujourd'hui, j'apprends qu'ils sont maîtres d'Avranches.

Je prends l’arrêté suivant :

« Le Commissaire du Comité de Salut public de la Convention nationale chargé de prendre toutes les mesures de sûreté publique réclamées par les circonstances,

« Considérant que la première de ces mesures est l’interception des correspondances des personnes suspectes, pour découvrir les intelligences qui pourraient exister entre elles et les ennemis; considérant que le ‘salut public ne permet pas de négliger cette mesure, et -que devant le salut public doivent disparaître toutes