Anali Pravnog fakulteta u Beogradu

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О ПРАВУ НА ПЛОД РАДА

means of production obtained by the surplus of product. In some of the fields, for instance of health and education, the conception of the fruits of work has a special meaning. The author makes the following conclusions: firstly, that this conception greatly varies both as to the kind and nature of the object; secondly, that this conception is not discernible from other categories and therefore vague. The Marxian classics and Marx himself pointed out its vagueness and for that reason they did not use it in their writings. Discussing the right to the fruits of work the author states that this right can be introduced only after establishing the possibility of determining the object that this right concerns, and after the place, role and nature of this right are defined, comparing it with the existing subjective rights. But, since by all appearances it is not possible to define clearly the conception of the fruits of work, it is not possible to institute the right to fruits of work. With respect to its achievement through the institution of the law of contract the author thinks that this could be discussed only after this right has been established. However, this is not only objectively impossible but unecessary. The existing legal conceptions sufficiently comprise all the manifestations that are termed or may be termed as fruits of work. Accordingly, the idea of the fruits of work, and any right resulting from this, as well as the constitutional provision referring to it have neither theoretical nor practical value.

résumé Droit au fruit du travail et à sa realisation par la voie des institutions du droit des obligations L’auteur attire l’attention, tout d’abord, sur le fait que la question de l’introduction du droit au fruit du travail, en tant qu’institution juridique et en particulier en tant qu'institution de droit civil, a été posée par les penseurs socialistes et par les mouvements socialistes. Dans la société yougoslave la question de la réglementation de droit civil du droit au fruit du travail s’est posée relativement à la codification du droit civil, auquel cas les adeptes de cette idée se réfèrent à la disposition de la Constitution selon laquelle: »Le droit de l'homme comme individu et membre de la communauté de jouir des fruits de son travail« représente, outre les autres facteurs, »la base inviolable de la condition et du rôle de l’homme«. En examinant la notion du fruit du travail, l'auteur constate que par cette notion sont appelée les différentes réalisations et les phénomènes dans la vie socio-juridique et le plus souvent: le produit de nature matérielle ou spirituelle, le service effectué, l’équivalent en argent ou une autre chose obtenue dans le processus de l’échange, la plusvalue, le surplus du produit, le revenu, le revenu personnel, le moyen de production obtenu par le surplus du produit; dans certains domaines, par exemple dans le domaine de la santé publique et de l’éducation, la notion du fruit du travail a une signification spéciale. Au sujet de la notion du fruit du travail l’auteur arrive à la conclusion suivante: premièrement, cette notion est très variable, tout aussi bien en ce qui concerne le type qu’en ce qui concerne la nature de l’objet; deuxièmement, très souvent cette notion est inséparable des autres catégories et pour cette raison elle n’est pas claire. Les auteurs classiques du marxisme ont déjà attiré l’attention sur son caractère confus, surtout Marx, c’cst pourquoi ils n’ont pas employé cette notion dans leurs ouevres. En étudiant le droit sur le fruit du travail, l’auteur considère que ce droit ne peut être introduit qu’après avoir déterminé au préalable l’object auquel ce droit doit se rapporter et une fois que la place, le rôle et la na-