Bitef

ne. To ne znáči da u svojim predstavama nemam šta da kážem nego da se trudim da uspostavim neke odnose medu stvarima, dogadajima í Ijudima kóji onda treba da govore za sebe. Svoj rad. a cesto ga posmatram medu drugim. vidim kao nalaženje mesta i trenutaka najpogodnijih za konačno uništenje. Od pre nekog vremena Boravak je ušao u fázu u kojoj opasnost i pretnja uništenja ponovo postaju potrební kao da ta predstava koja je potpuno radena po površini svesti, kao da je struže gotovo, ne bi smela nigde da se ušuška, ni u dubinu. Dobra predstava Boravka ostavlja vise mesta nesigurnosti, drži se što bliže onog što svako treba da uradi, znači predstava koja je na izvestan način najdalje od psihologije, oseéanja i švih tra-la-la. Ne bojim se da kážem da je moj rad površinski rad. Sa tog stanovišta triptih kóji čini Boravak može da se odredi kao procena naših snaga, rcIjef naših veza i izveštaj o našim mogučnostima. Takav način gledanja na stvari, uopšte i sa distance, prisiljava me da u ovoj predstaví ništa ne šmátrám konačnim ili dovŕšením. □ Framçois-Michel PESENTI, aprila 1990.

Le Séjour de FrançoisMichel Pesenti Triptyque Le Théâtre du Point Aveugle est une compagnie implantée à Marseille, où elle créée tous ses spectacle. La compagnie est financée régulièrement par le Ministère de la Culture et la Ville de Marseille et accessoirement, par le Conseil Régional Provence Alpes Côte d’Azur et le Conseil Général des Bouches du Rhône, François-Michel PESENTI met en scène tous les spectacles créés par le Théâtre du Point Aveugle parallèlement aux mises en scène créées en Allemagne et en Suisse, dernièrement Retour au Desert de B. M. Koltes, au Schauspielhaus de Düsseldorf. □

Notes pour les représentations de Grenade, Belgrade et Bordeaux Pour l'instant je ne travaille plus que sur des dramaturgies inachevées. Pour moi un spectacle est l’endroit où se dispersent et se contratrient des formes et des forces, plutôt que des tentatives de les faire coincider dans l’axe d’une perspective unique au monde. Ces spectacles requièrent alors un investissement de chaque spectateur. Je n’ai rien à dire sur mon travail. Il est toujours là en face de moi en train de se faire, c’est à dire en train de s’enrouler autour d’une signification ou de se défaire. Cela ne veut pas dire que je n'ai rien á dire dans mes spectacles, mais plutôt que je cherche à établir des relations entre des choses, des événements et des hommes, qui parleraient d’elles-mêmes. Mon travail, je le regarde souvent au milieu des autres, comme pour repérer les endroits et les moments les plus propices à une destruction ultérieure. Depuis quelque temps, le Séjour est entré dans cette phase où le danger et les menaces de destruction redeviennent nécessaires, comme si ce spectacle qui s’est élaboré tout entier à la surface de la conscience - qui en est sa raclure presque - ne devait s’installer dans un aucun confort, fûtil celui de la profondeur. Une bonne représentation du Séjour, est celle qui laisse le plus de place à l’incertitude, celle qui se tient au plus près de ce que chacun doit faire, celle donc qui, d’une certaine façon est la plus éloignée de la psychologie, des sentiments et de tout le tralala. Je n’ai pas peur de dire que mon travail est un travail de surface. De ce point de vue le triptyque que constitue le Séjour peut se définir comme une évaluation de nos forces, un relevé de nos liens et un compterendu de nos moyens, , Cette façon de voir les choses, en général et à distance, m'oblige à ne rien considérer dans ce spectacle comme définitif ou achevé. □ Avril 1990, François-Michel PESENTI

Sam svoj majstor Sam svoj majstor na delu mora da se okrene vec stvorenej celini kóju čine alati i materijali, da stalno pravi inventár i, najzad i pre svega. da sa sobom stúpi u neku vrstu dijaloga da bi utvrdio moguéne odgovore, koje ta celina može da pruži, na zadatak kóji je sebi postavio. On ispituje sve raznorodne predmete kóji čine njegovo Blago (blago ideja) da bi shvatio šta svaki od njih može da znáči i tako doprinosi da se definiše celina kóju treba ostvariti. ali koja se konačno neče razlikovati od celine onoga što mu je na raspolaganju. osim po unutrašnjem rasporedu delová. □ Claude Lévi-Strauss

Le Bricoleur Le bricoleur à l’oeuvre doit se retourner vers un ensemble déjà constitué, formé d’outils et de matériaux, en faire et en refaire l’inventaire, enfin et surtout, engager avec lui une sorte de dialogue pour répertorier, avant de choisir entre elles, les réponses possibles que l’ensemble peut apporter au problème qu'il lui pose. Tous les objets hétéroclites, qui constituent son Trésor (un trésor d’idées), il les interroge pour comprendre • ce que chacun d’eux pourrait signifier, contribuant ainsi à définir un ensemble à réaliser, mais qui ne différera finalement de l’ensemble instrumental que par la disposition interne • des parties. □ Claude Lévi-Strauss ,

U velikoi dvořani i J t Dešava se u velikoj dvořani, a kao da 1 je na brisanom prostoru. t Gromki urlici SVETA, paži se da I

uđu, ali ne súvise, ne potpuno. Međutim, unutra robovi raspravljaju o tome da se pozovu gospodari . Napolju, svetina se guši u radosti, ruganju ili pak viče u besu. Međutim, unutra robovi raspravljaju o tome da se pozovu gospodari. U sali, tokom rasprave, jedan od njih uhvati reč pristiglu spolja. jedan uzvik, kraj rečenice. nesiguran odjek pristigao medu hiljadu talasa slučajnosti. Tada. bezoblični, uznemireni, zalelujani, savijeni. ponovo žurno raspravljaju i u situaciji koja se stalno obnavIja neprimerenim rečima, ne nalazi se rešenje. Prividenja dana nisu kao prividenja noci. Stisnutí medu krajevima majušne niti, lutaju neprimečeni i naseljava ih praznina teža od praznine, praznina kao praznina srca. Tako se može znali da su tu. Ili bar to mogu neki kóji, izmučeni razmišljanjima bez ishoda, nisu uspeli da slede put kóji im je sudbina namenila. Oni ih osečaju, oni ih prepoznaju. Da ih prihvate, bilo bi previse. Sta bi mogli, nesrečnici? Oni se prepadajú medusobno. □ Henri Michaux

The Sojourn: Method In this final state, the Sojourn will be the result of the operations carried out by different artistic collaborators, All these operations originate in comment and hypothesis about a given basis in which we suppose something is lacking. Through this project, we want to fold up, one upon each other, very different outlooks on the world, different artistic practices - even if opposite or contradictory - in today art. The project has been in hand for five years. Originally, it involved the organization of networks and links between imaginary objects: some fiction or philosophic texts, painted or photographed pictures, sculptures, architectures either real or planned but never realized, musics. Originally it already was a field of excavations. During these five years the field has been stratified. The first work I will have to do is to bring forth a path across these strata; Listed materials will be extracted