Bonaparte à Ancône

INTRODUCTION 29

Alvinziet la «cerise » se prolongeait cette fois plus que de coutume.

Le Saint-Siège, encouragé par les premiers succès des Autrichiens, profita de cette situation pour décliner les ouvertures pacifiques de Cacault.

Mais quelques jours plus tard, Bonaparte culbuta Alvinzi à Arcole et entra triomphalement dans Vérone.

Les rôles étaient changés et les circonstances permettaientde répondre par l'attaque à l’obstination du Saint-Siège. IL y avait des raisons pressantes d'en finir avec le pape par la guerre puisqu'on ne Île pouvait par la paix. Dès le 19 novembre, plus sûrement encore le 6 décembre, Bonaparte était décidé à marcher sur Rome. Il se refusa à signer avec l'Autriche un armistice qui ne comprendrait pas Mantoue et par là même, sauverait Rome. Il ne voulut plus accorder qu'un mois au Saint-Siège pour exécuter enfin l’armistice de Bologne : si le Pape tardait davantage, le jour où serait signée la capitulation