Bonaparte à Ancône

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PRÉFACE mu de l'Italie ; on trouverait, disait-il, à Rome, de l’argent et des chevaux pour l’armée ; on enlèverait le trésor de Lorette et, après avoir frappé Ancône d’une forte contribution, on entrerait dans le Milanais en révolutionnant les populations sur la roule.

Lorsqu'il eut conclu l'armistice de Cherasco, Bonaparte profita des conseils qu’on lui donnait pour demander les renforts qu’il estimait devoir lui être nécessaires pour marcher sur Rome, après la ratification de la paix avec le Piémont. Le Directoire répondit par un programme qui ne pouvait lui convenir : Bonaparte eût remis à Kellermann le commandement dans le Milanais et n’eût plus été chargé, avec une partie de l’armée, que de l'opération financière. C'était inadmissible et, en outre, pour de sérieuses raisons militaires, le commandant de l’armée d'Italie se souciait

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