Catalogue des autographes et des documents historiques composant la collection de M. Étienne Charavay
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chef, purgera tous ces drôles là. » Il parle ensuite d'une affaire où les Répucains aurait eu l'avantage à Chantonay el il demande l'envoi des Mayençais en Vendée, pour en finir au plus vite.
MONTANSIER (Marguerite BrunET, dite), célèbre actrice et directrice de théâtre, n. 1730, m. 1899.
P. s. avec deux lignes aut., signée aussi par HoNoRé BourDON NŒUVILLE, son associé; Paris, 21 floréal an II (10 mai 1794), 1 p. in-4.
H.-B. Nœuville et Marguerite Montansier donne pouvoir à un procureur de traiter pour la location du théâtre de Caen, Nœuville était détenu à la grande Force et la Montansier à la petite,
MONTANSIER (Marguerite BruxRT). 19 L.s.; Paris, 3 juillet 1790, 2 p. in-4.
Belle lettre relative à un spectacle qu'elle devait donner à Versailles avec son associé M. de Nœuville.
MOREAU (Jean-Michel), dit le Jeune, dessinateur et gracieux vignettiste, n. 1741, m. 1814.
Portraits-charges, dessins à la plume, 1 p. in-4.
NECKER (Jacques), le célèbre financier, ministre de Louis XVI, père de Madame de Staël, n.1732, m. 1804.
L. aut. ; 6 février 1801, 1 p. 1/2 in-4.
11 parle d’un deuil qui vient de frapper Madame de Créqui, puis il remercie son correspondant de l'article qu'il a publié sur le dernier livre de sa fille (Sur la littérature considérée dans ses rapports avec l'état moral et politique des nations). Le compte-rendu très détaillé plait assurément aux auteurs maïs le publie, qui tient surtout à être renseigné promptement, préfère une analyse sommaire, mais paraissant rapidement.
PACHE (Jean-Nicolas), ministre de la guerre, maire de Paris, n. 1746, m. 1893.
1° L. a. de Pache, signée par le maréchal de Castries; Paris, 24 décembre 1782, 1 p. in-4.
Lettre de recommandation en faveur de Necker.
20 L. a. s. à Cusset, député à la Convention: 14 décembre 1792, 1 p. in-4.
PIÈCE HISTORIQUE. Il a recu avec un serrement de cœur la lettre qu'il lui a a écrite le 10 ; elle lui parvient avec celle de Beurnonville (Beurnonville,
énéral en chef de l'armée de la Moselle, venait d'essuyer plusieurs échecs devant Pellingen). « Je viens d'écrire à ce dernier, qui pourra faire cantonner son armée pour la réparer. Il seroit superflu que j'entre en ce moment dans aucun détail, il me semble que le jugement de-Louis Capet vous rapelle à Paris, ainsi nous en causerons ensemble. » (V. les n° 17 à 20 du présent catalogue.)
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