Considérations sur l'état présent des choses, relativement à politique, aux armée, aux ésperances que lon peux fonder sur une paix prochaine avec la France, etc.

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fe? nos fouverains font. tropraffurés de riotrè profonde foumiflion, pour rédouter chez eux les progrès du Jrabbihifme, ainfi, He Paix la paix ! oi

La paixs foits mais, avec: qui la faire cétte paix, & qui vous affure que la faétion avec laquelle vous traïterés aujourd'hui, ne fe: fa pas maffacrée demain par .celle qui le’ fera après demain ? qui vous repond qu'au milieu du: Tedeum que vous:chanterés pour la paix, le capucin Chabot n’entonnera pas les Vêpres Siciliennes ? quel eft enfin celui de vos Princes qui» en permettant que fon nom foit inferit à côté de celui des bourreaux de Louis XVI, fan&ionnera ainfi & l’affaffinat d'un Roi & d’une Reine ; & le droit de revolte, confacré, comme /e plus Jaint des devoirs ?

Mais, en fuppofant même qu'il fut poffible. de conclure, foit avec le citoyen Cochon, foit avec tel autre membre de la menagerie nationale, une paix quelconque; croit-on donc

qu'une démarche, qui ne décéleroit que Pim-

puiffance & la foiblefle, püt jamais être un _ frain