Considérations sur l'état présent des choses, relativement à politique, aux armée, aux ésperances que lon peux fonder sur une paix prochaine avec la France, etc.

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6* qui n’a pas plus fait les malheurs de la France que la religion ne caufa ceux de la Ligue, & que, nouveaux Bernards, je les en-

6* L'Egoïfme a tellement gagné toutes les clafles de la fociétè, que, hors l’Angleterre, ou il n'y a cependant point de clergé catholique, & où celui de France a trouvé les fecours les plus abondants, nulle part ‘ce clerge Catholique n’a éffayé d'intereffer la charité en faveur des martyrs de la Religion. C'eft peut-être à cela qu’il faut attribuer, L’efpéce d'inertie dans laquelle ils languiffent partout, fe bornant, au lieu de faire un ufage vigoureux des armes que la religion leur prête, a rabâcher des lieux communs contre la philofophie & les ‘phi: lofophes. Eh, meflieurs, ce n’eft plus de la caufe de nes maux dont il s'agit, c’eft du remede! lorsque des prêtres fanatiques, des Théologiens forcenés, des moines de toutes les couleurs préchoient le régicide dans Paris, tandis qu'un moine guillotinoit à fa maniére Henry Lil, fon fucceffeur ne repondoit aux déclamations des prédicateurs de la Ligue, qu'en gzgnant les hatailles d’Arques, d'Yvri, de Coutras, & de Dreux, 1 ET è

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