Considérations sur l'état présent des choses, relativement à politique, aux armée, aux ésperances que lon peux fonder sur une paix prochaine avec la France, etc.

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méee, & dépouilloient jufqu'à ceux des infortunés habitants de l’Alface qui fuyoient

avec eux,

Le pillage peut être quelques fois permis, ou ordonné , mais jamais tolleré. C’eft un châtiment , c’eft un des plus cruels fléaux de la guerre; c'eft l'avant - courreur dé tous les maux que traîne à fa fuite l'indifcipline qu'il provoque; & quel nom lui donner, lorsqu'il a lieu dans une contrée amie, où il târît la fource des fubfftance , & revolte le peuple, qui fe voit ruiné par fes Liberateurs. Je dis hardiment, que l'impunité avec laquelle il s’eft exercé jufqu’ici, a fait plus de partifans à la Révolution françaife, que les infidieux Decrèts de la Convention, & les fourdes intrigues des Jacobins.

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Le pillage du château de Madame de Dampierre, de la veuve, à tous égards intereffante, du premier martyr de la fidélité à fon Roi; les traîtements barbares qu'elle eut a éffayer, les dangers qu’elle courrut, ne font fans doute pas des évenements inouis à