Correspondance diplomatique de Talleyrand. La mission de Talleyrand à Londres, en 1792 : correspondance inédite de Talleyrand avec le département des affaires étrangéres le général Biron, etc.

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affaires dans ce pays, et, quant à ce qui nous intéresse plus particulièrement, vous y trouverez une nouvelle confirmation du système de neutralité qu'il a adopté”.

1 « Londres, 19 juin 1792.

« Vendredi dernier, 15 juin, le Roi arriva à midi de Windsor au palais de Saint-James, où il y avait eu lever et ensuite grand conseil, auquel assistèrent les ministres du cabinet, le marquis de Salisbury et les autres grands seigneurs de la couronne. À trois heures et demie, le Roi se rendit en cérémonie à la Chambre des pairs, où les Communes s’élaient rendues aussi; le prince donna son consentement à plusieurs bills, notamment à celui sur les libelles, après quoi, il mit fin à la session parlementaire et prononca le discours suivant :

« Milords et Messieurs, « . . . . . . . . . . . . . . . . . . « J'ai vu avec beaucoup de peine le commencement des hostilités de l'Europe. Dans la siluation présente des affaires, mon principal soin sera de maintenir cette harmonie et cette bonne intelligence qui subsistent entre moi et les différentes puissances belligérantes, et de garantir à mon peuple les bénédictions non interrompues de la paix. , . . . . . . . .»

(Gazette de France.)

Le 17 juin, Chamfort avait annoncé par une lettre insérée dans la Gazette nationale du 18 juin 1792, qu’il cessait de concourir à la rédaction du journal {a Gazette de France, qui n’en:restait pas moins dans la ligne suivie depuis le 1% mai.