Čovek i inventivni život

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bBoxuxrap II. M. Aypuuñ

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teurs est d’un emploi généralisé dans le monde animal. Il y a aussi le moteur, c’est-à-dire le système mécanique transformant l'énergie chimique en énergie mécanique, en travail. IL y aurait chez quelques êtres vivants production et réception d'ondes électromagnétiques (1).

Certaines inventions biologiques reposent sur les mêmes principes mécaniques que les inventions correspondantes de notre technique. D'autres ont le même effet, le même rôle tout en reposant sur des principes différents : c'est le cas du moteur musculaire par rapport aux moteurs inventés par l’homme.

Bien des inventions biologiques sont aussi parfaites que celles de nos ingénieurs ; il y en a qui leur sont même supérieures. Nous n'avons pas encore la lumière froide, connue du ver luisant et de nombreux autres organismes. Le moteur musculaire est par ses qualités l'idéal technique : rendement de travail très élevé, promptitude de mise en marche et régulation parfaite, fonctionnement silencieux et sans températures élevées, longue durée d'emploi (songez au cœur travaillant quatre-vingts ans et plus). Il n’y a pas de doute que des moteurs de grande puissance pourraient être construits sur le même principe si nous parvenions à le connaître à fond, ce dont nous sommes encore loin, car le mécanisme de la contraction musculaire est beaucoup plus compliqué que ceux des moteurs techniques.

L'aviation a certes beaucoup encore à apprendre du vol des oiseaux et des insectes. Si l’homme a réussi à s'envoler par un Système mécanique plus lourd que l'air, c'est qu'il a, sous une apparence différente, appliqué les principes du vol employés par la nature. Il est vrai, comme on l’a fait remarquer non sans une ironique fierté, que l’homme en peu d'années a fait mieux que la nature durant des milliers de siècles : la vitesse de vol de nos avions n'est-elle pas incomparablement plus grande que celle des oiseaux les plus rapides, et l’homme n'’a-t-il pas réussi à voler la tête en bas ? On ne voit pas l'intérêt majeur que les êtres vivants auraient à pouvoir se déplacer à de très grandes vitesses (si la nouvelle invention ne restait pas l'apanage de quelques espèces), et les inventions biologiques ne se préoccupent pas de battre des records ; quant à la prouesse du vol à la renverse, elle prouve que la nature est plus raisonnable que l’homme.

Parmi les inventions techniques que l’on ne trouve pas dans la nature, il y a la roue, dont l'importance est très grande dans presque tous les systèmes mécaniques inventés par l’homme. La roue étant une pièce qui par suite de sa rotation ne peut être Sans solution de continuité avee le mécanisme dont elle fait partie, son emploi en physiologie se heurterait à la difficulté de sa mise en rapport avec les systèmes circulatoire et nerveux. Cependant

(1) G. Laknovsky. Le secret de la vie. Gauthier-Villars, Paris.

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