Discours de M. le général Cubières, pair de France, ancien ministre de la guerre, membre du Comité d'infanterie : recueillis et précédés d'une notice historique par un officier de l'ancienne armée

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tière, a modifié cette prescription de la manière suivante : « Après la revue, le régiment, ayant en tête le comman& dant en second et l’état-major, défile devant le sous« inténdant; pendant ce temps, le colonel est placé à la « droite du sous-intendant, et le major à sa gauche.» Enfin, l'ordonnance du 2 novembre 1833, sur le service intériear Art. 259, Inf., et 315, Caval.), portait seulement : « Après la revue d’un intendant, le régiment défile. » Ainsi, le défiler se trouvait supprimé après les revues des sous-intendants. Mais dans les modifications faites à cette ordonnance, par décision royale du 8 juillet 1835, le dernier paragraphe de l’art. 252-315 a été reproduit avec l'addition ci-après : « Après la revue d’un « intendant, le régiment défile; après celle d’un sous-in.« tendant, lé commandant en second fait défiler.» Une observation générale, qui fait suite à ces modifications, portant qu’elles ont pour but de mettre les ordonnances du 2 novembre 1833 en harmon'e avec celle du 19 mars 1823, il s’ensuit que le paragraphe ci-dessus doit être interprété comme faisant revivre l’art. 522 de cette dernière ordonnance ; et tel est le dernier état de la législation sur cette matière, d’après l’art, 520 de l'ordonnance du 25 décembre 1837, sur la solde, qui se réfère aux ordonnances

de 1833 et à la décision royale du 8 juillet 1835.

De tout ce qui précède, il ressort clairement que le défiler par le flanc, devant les inspecteurs administratifs, n’était qu'un moyen de vérification pour l'effectif des compagnies, ainsi que pour les dimensions du justaucorps et des chausses du so'dat ; que le détiler en parade par pelotons ou divisions, soit qu'il s’agisse de rendre les honneurs militaires, soit pour juger du degré d’instruetion des trou-

es, fait essentiellement partie des atiributions du commandément, attributions qui ne sauraient demenrer trop