Discours de M. le général Cubières, pair de France, ancien ministre de la guerre, membre du Comité d'infanterie : recueillis et précédés d'une notice historique par un officier de l'ancienne armée

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rable, 11 a pu manquer momentanément quelque chose dans les hôpitaux d'Afrique, mais ce ne fut jamais faute de mobilier ou de médicaments, dont les envois n’ont jamais été relardés. Cela a tenu , sans doute , à ce que la répartition de ces objets avait été mal faile : ainsi il a pu arriver que les prévisions hospitalières aient été dépassées par l'invasion des maladies sur quelque point; mais, je le répète, cet inconvénient n’a été que momentané.

Quant aux marchés relatifs aux subsistances, ils ont été passés en Afrique, comme ils le sont dans toute la France, avec publicité et concurrence, conformément aux règles des adjudications. On ne s’est jamais, ou du moins très-rarement, plaint de la qualité des denrées ; le vin est bon, mais pendant les chaleurs il est exposé à s’aigrir; c'est alors qu’on le remplace par du café; le pain de la troupe est bluté à 15 p. 0/0, au lieu de 9 p. 0/0.

M. LE GÉNÉRAL CONTE DE CASTELLANE. Nouvellement. N. LE MavsSrRE we La GuEmme. Nouvellement, il est vrai, mais en général ce service a été bien fait.

Ni. LE GÉNÉRAL COMTE DE CASTELEANE. J'ai vu du pain déteslable!

M: LE MANISTRE DE La GuEnne. Messieurs, il faut tenir compte des difficultés extrèmes que l'administration rencontre pour assurer tous les services en Afrique. À certaines époques, les arrivages sontretardés par les vents contraires ; il se fait en mer des avaries dans les cargaisons ; et, quelque soin qu’on apporte dans le choix des denrées, la traversée altère parfois leur qualité. Messieurs, vous me croirez, je n’en doute point, quand je vous déclarerai que l'administration a les yeux constamment ouverts sur tous les besoins de notre brave armée d'Afrique, et que la sollicitude du Gouverne-

ment pour le bien-être de nos soldats est de: tous les in TE