Garat 1762-1823
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en parlait encore avec admiration dans les dernières années de sa vie.
C'est dans cette troupe incomparable que figuraient mesdames Marichelli et Bandi; les chanteurs Mandini et Viganoni; Viganoni qui disait de Garat, après l'avoir entendu dans un air italien : « Ce Français a plus d'originalité que les Italiens eux-mêmes". »
Garat ne manquait pas alors une seule représentation théâtrale. Chaque soir on le retrouvait à l'Opéra et surtout à la Comédie-Italienne où il allait entendre Piccini, Gluck, Sacchini, ete. C’est alors qu'il assista à la représentation des principales productions de Duni, Dalayrac, Gossec, Monsigny , Grétry, etc. Il jouit pleinement du bonheur d'entendre ces merveilleux chanteurs italiens qui ne faisaient pour ainsi dire que traverser Paris, ces incomparables sopranistes dont la voix ressemblait à une voix de femme avec un peu moins de limpidité peut-être, mais avec un développement autrement puissant dans
les cordes supérieures. Faut-il citer les princi-
4. Miel, Nolice sur Garat, ouv. cit.