Histoire de la Révolution, 1747-1793 [i.e. 1774-1793]. République
DE FRANCE. AG
vota la détention de Louis XVI, et son bannissement à la paix.
‘ Derazey, député de l'Indre, vota la réclusion de Louis XVI,
« sauf, » dit-il, « à effectuer la déportation quand les circons-
« tances le permettront. »
De Sacx, député de la Haute-Garonne, vota la mort de Louis XVI, en proposant «d'examiner s’il ne serait pas utile « de retarder l'exécution. »
Descamps (Bernard), député du Gers, vota la mort de Louis XVI : il fut procureur syndic du distriet de Lectoure.
Descrouas, député de l'Orne, vota la more, et fut oublié.
Desuouzins (B.-Camille), député de Paris , organisa avec Danton, Billaud-Varennes et Manuel , les massacres des prisons. Le 4 septembre, il dit à Danton : « Eh bien ! tout s’est € passé dans le plus grand ordre.» Il disait : « Il existe dans « la société deux espèces d'hommes, les messieurs et les « sans-culottes; il faut prendre les bourses des uns et donner « des armes aux autres. » Lors du procès du roi, ils’exprima en ces termes : « Je vote la mort de Louis Capet, trop tard « peut-être pour l'honneur de la Convention. »
Despivassx (A.-J.-M.), député du Var, vota la mort de Louis XVI, ei vécut dans la retraite près de Lyon.
Devars (J.), député de la Charente, vota en ces termes, le jour du jugement du roi : « Le délit dont Louis est cou« pable doit être puni de mort, d’après les règles de la jus« tice éternelle : je le déclare digne de mors. Cependant nous « devons consulter le salut de l'Etat. Or, je crois que pour « le bonheur de la patrie, Louis doit être seulement chassé « du sein d’une nation qu’il a si lâchement trahie. En atten« dant qu’il puisse être banni, je demande qu’il soit détenu. » On l’entendit, le 20 mars 1795, faire à la tribune ce naïf et singulier aveu : « Comment nous justifierions-nous de tous « les crimes qui ont été commis , si nous n’avions pas été « opprimés par Robespierre ? »
DeveriTé (L.-A.), député de la Somme, vota la réclusion de Louis XVI, et son bannissement à la paix.