Histoire de la Russie, réduite aux seuls faits importans : avec la Carte générale de la Russie, gravée par Tardieu l'ainé

(235) rois empaler ». L'hetman n'insista point; mais, dès le lendemain, il quitta le service d'un prince qui menaçoit de faire empeler ceux qui ne savoient pas dissimuler ou flatter, et alla dans sa patrie raconter cette anecdote. Cette ation fière et brave est indienée ; un parti considérable se déclare en fayeur de Charles XII. I] y avoit quelque chose de mieux à faire : c'étoit de rester chez soi, et de laisser ces deux tigres se détruire l'un par l'autre. Charles ne fut pas aussi habile à profiter du secours de l'U£raine, que Pierre à se venger de ceite province, Baturies ,:sa capitale , fut sacçagée, et vit couler sur des roues le sang de tous les citoyens quiavoient quitté le service du czar. Tout le pays: fut dévasté ; et le dévastateur ne s’en trouva que plus en état de repousser et de perdre l'en: neni obstiné qu'il'avoit en tête. et _ Pierre » d'ailleurs, mettoit toute sa vanité à vaincre une bonne fois Charles XIL. I] Jui échappa même un jour de dire : Je risquerois dix Russes pour ur Suédois. D'après ee mot affreux ; Pierre [er est jugé. Comment ge mot, consioné dans l'histoire, n'a-t-il pas suffi pour amener une révolution ? Peuples ! combattez: donc pour vos chefs! Laissez-vous cogduire pag