Histoire de la Russie, réduite aux seuls faits importans : avec la Carte générale de la Russie, gravée par Tardieu l'ainé

(352) clergé , ne donnent qu'un demi-succès en politique. Ce fut un pope! qui obligea le serviteur de confiance de l'infortuné Pierre, de promettre, la main posée sur ane croix, quil ne révélievoit jamais de quelle part son maître reçut la coupe qui J'empoisonna. Les circonstances de cet horrible-aitentat font frémir. Périsse à jamais l'histoire , si elle ne devoit conserver à Ja postérité que des noms semblables à ceux d'Orlofl et de Catherine IL ,.ou des coups d'état, tels que les assassinats du €zar Pierre I et du prince Iwan!

Et trois ans après le dernier de ces deux crimes, de graves législateurs terminent J'assemblée des états de la Russie, par décerner, d'une voix unanime , les titres de sage ét prudente mére de la patrie ; à l'impératrice Catherine II!...

Quatre années après cette superbe acclamation (en 1771), cette prudente mère de la patrie s'immola, par le ministère d'Orloff, une troisième victime dans la personne d'une dernière fille de l’impératrice Elisabeth 2.

1Prétre grec.

2: Faudroit-il y jomdre encore la prentière femme de

En

son propre fils, le grand-duc?