Historiens et marchands d'histoire : notes critiques sur des récents : La duchesse de Chevreuse ; La Tour du Pin ; Les vainqueurs de la Bastille ; Les discours de Danton ; Les volontaires nationaux ; Dumouriez ; Le général Dours, Stanislas Fréron ; Hohenlinden ; Le duc d'Enghien ; Duroe ; Étiene de Laclos ; Napoléon et le monde dramatique ; Madame de Genlis ; Delphine de Custine ; Le Brulard de Stendal ; A la barre de l'histoire ; La jeunesse de Louis-Philippe ; La guerre de 1870

92 NOTES CRITIQUES SUR DE RÉCENTS OUVRAGES

amalgamé plus tard dans la 46° bis légère. Le 6° tout court, amalgamé dans la 178, est appelé par l’auteur « 6° bataillon bis dit de Saint-Quentin. » Que vient faire ici Saint-Quentin qui est dans l'Aisne? Évidemment, la faute est aux scribes du ministère qui rangèrent parmi les bataillons du Nord le 6° bis de Saint-Quentin ; mais Pauteur ne l’a pas remarquée.

Oise. Le 4° bataillon a été amalgamé dans la 204.

Le 5° est dit bataillon de l'Oise et de l’Aiïsne ; et, en eflet, lorsqu'il fut créé, comme 2° bataillon armé de l'Oise, il s’appela bataillon de l’Oise et de l’Aisne ; mais il quitta cette dénomination au mois de février 1793, sur l’ordre du général Thouvenot qui lui prescrivit de prendre le n° 5 de l'Oise.

Parmi les bataillons de réquisition, on nous cite le 7° bataillon de Senlis. L'auteur amalgame ainsi deux bataillons. En réalité, il y eut un 7° bataillon de l’Oise (formé le 24 juin 1794 et envoyé aussitôt devant Landrecies. Le Quesnoy et Valenciennes) et un bataillon de Senlis. Du reste, l’auteur oublie un bataillon de Beauvais (incorporé au 1* bataillon du 106° régiment), un bataillon de Compiègne (incorporé au 3° bataillon des Ardennes), et un bataillon de Noyon (incorporé au 1° des Ardennes).

Paris (car on dit les bataillons de Paris et non les bataillons de la Seine, parce qu’il y avait