Historiens et marchands d'histoire : notes critiques sur des récents : La duchesse de Chevreuse ; La Tour du Pin ; Les vainqueurs de la Bastille ; Les discours de Danton ; Les volontaires nationaux ; Dumouriez ; Le général Dours, Stanislas Fréron ; Hohenlinden ; Le duc d'Enghien ; Duroe ; Étiene de Laclos ; Napoléon et le monde dramatique ; Madame de Genlis ; Delphine de Custine ; Le Brulard de Stendal ; A la barre de l'histoire ; La jeunesse de Louis-Philippe ; La guerre de 1870

96 NOTES CRITIQUES SUR DE RÉCENTS OUVRAGES

date du 21 octobre 1793, et l’auteur aurait pu, de lui-même, rectifier son erreur puisqu'il remarque qu’au 1* janvier 1793 le bataillon ne comprenait encore que deux compagnies de grenadiers stationnées à Tarbes.

Il omet, en outre, le 2° bataillon d’Argelès ou 2° bataillon d'infanterie légère d'Argelès, formé le 24 février 1794.

Pyrénées-Orienrares. Le 2° et le 3° bataillon furent amalgamés dans la 3° demi-brigade provisoire. Le 4° bataillon est oublié (cf. plus haut, p. 52) ainsi que la compagnie des miquelets de Collioure qui dura de juin à octobre 1793 et qui fut réorganisée par Dugommier le 27 mars 1794.

Bas-Run. Le 8° bataillon dit de l’Union n’est pas un bataillon de réquisition ; l’auteur l’indique lui-même puisqu'il montre ce bataillon à La Charité le 20 juin et à Tours le 29 juin 1793 ; le bataillon avait été, en effet, formé le 21 mai 1793.

Le «bataillon de chasseurs, ci-devant légion de Biron », n’est pas non plus un bataillon de réquisition, puisqu'il existait avant le 1°" décembre 1792.

Et, puisqu'on fait figurer le bataillon de Marat à Mayenne-et-Loire et le bataillon des chasseurs du Hainaut au département du Nord, on devrait trouver au Bas-Rhin le 1% bataillon de grenadiers, dit des Amis, formé le 21 novem-