Historiens et marchands d'histoire : notes critiques sur des récents : La duchesse de Chevreuse ; La Tour du Pin ; Les vainqueurs de la Bastille ; Les discours de Danton ; Les volontaires nationaux ; Dumouriez ; Le général Dours, Stanislas Fréron ; Hohenlinden ; Le duc d'Enghien ; Duroe ; Étiene de Laclos ; Napoléon et le monde dramatique ; Madame de Genlis ; Delphine de Custine ; Le Brulard de Stendal ; A la barre de l'histoire ; La jeunesse de Louis-Philippe ; La guerre de 1870
146 NOTES CRITIQUES SUR DE RÉCENTS OUVRAGES
le successeur de Kellermann fut Beurnonville.
P. 157. La lettre «importante » de Dumouriez à Miranda est du 25 janvier, et non du 23.
P. 166. Cambon — dont le nom manque à l'index — n’était pas « commissaire » en Belgique, et on aurait dû dire qu'il est le principal auteur du décret du 15 décembre.
P. 168. Comment et en quoi Barère est-il « responsable des ordres qui légalisèrent le pillage des églises de Belgique » ?
Id. Si les auteurs nomment simplement « commissioners » les conventionnels Camus et Danton, ils ne peuvent nommer Chaussard, qui m'était que commissaire du Conseil exécutif, « a head commissioner ».
P. 173. Ils disent que Cobourg dut la victoire de Neerwinden à l’habileté de l’archiduc Charles ; il la dut surtout à la bravoure extrême de ses troupes.
P.175. Dumouriez n’a pas « arrêté » les Autrichiens à Pellenberg, et les auteurs n’insistent pas assez sur ce combat opiniâtre, sanglant, où, une dernière fois, il tentait la chance.
Id. Le 23 mars, écrivent nos auteurs, Cobourg consentit à ne plus inquiéter les Français à condition qu’ils évacueraient la Belgique. C’est trop dire ; le 23 mars, on convint seulement, des deux parts, de ne plus livrer de combat jusqu’à ce que l’armée française eût évacué Bruxelles.