Historiens et marchands d'histoire : notes critiques sur des récents : La duchesse de Chevreuse ; La Tour du Pin ; Les vainqueurs de la Bastille ; Les discours de Danton ; Les volontaires nationaux ; Dumouriez ; Le général Dours, Stanislas Fréron ; Hohenlinden ; Le duc d'Enghien ; Duroe ; Étiene de Laclos ; Napoléon et le monde dramatique ; Madame de Genlis ; Delphine de Custine ; Le Brulard de Stendal ; A la barre de l'histoire ; La jeunesse de Louis-Philippe ; La guerre de 1870
LE BRULARD DE STENDHAL 259
Ardennes en 1791, aide de camp de son compatriote le général de brigade Bidoit, adjoint aux adjudants généraux en l’an II, nommé par Hoche chef de bataillon à la 108° demi-brigade le 11 août 1797 et par Masséna, « sur le champ de bataille », adjudant général le 28 février 1799 pour Sa vaillante conduite à Zurich et dans le Mauttenthal, blessé d’un coup de feu à la tête pendant le siège de Gênes, il était chef d’étatmajor du général Michaud lorsque Henri Beyle le connut, et il a fait ainsi l’éloge de Michaud : «employé sous les ordres du respectable général Michaud, je m'identifiai à ses vertus ». Mais il ne fut pas en l'an IX confirmé adjudant général ou, comme on disait dès lors, adjudant commandant. Il protesta, et Brune, Moncey, Michaud l’appuyèrent. Brune le regardait comme «un des officiers de choix » que la République devait employer dans ses armées. Moncey écrivait de Crémone, le 23 juillet 1801, qu’il prenait un véritable intérêt à Mathys, que ce militaire servait d’une manière très distinguée auprès du général Michaud, qu'il apprendrait avec satisfaction sa nomination définitive d’adjudant commandant. Michaud se joignait à Moncey, et le surlendemain (25 juillet 1801), de Brescia Stendhal était là — envoyait à Berthier les lignes suivantes : « J’ai toujours eu pour chef détat-major l’adjudant commandant Mathys, officier aussi distingué par sa bravoure, ses con-