Historiens et marchands d'histoire : notes critiques sur des récents : La duchesse de Chevreuse ; La Tour du Pin ; Les vainqueurs de la Bastille ; Les discours de Danton ; Les volontaires nationaux ; Dumouriez ; Le général Dours, Stanislas Fréron ; Hohenlinden ; Le duc d'Enghien ; Duroe ; Étiene de Laclos ; Napoléon et le monde dramatique ; Madame de Genlis ; Delphine de Custine ; Le Brulard de Stendal ; A la barre de l'histoire ; La jeunesse de Louis-Philippe ; La guerre de 1870

LE BRULARD DE STENDHAL 261

major général de l’armée d’Italie comme lieutenant (21 novembre 1799) et comme capitaine (9 juillet 1800); il commanda en l'an IX la place de Faenza. !

P. 128 Madame Bernonde est Madame Aubernon (comme p. 129 Madame C...al est Madame Curial)

P. 161 le « grand Corbeau », cet officier en semestre qui porte le jeune Beyle sur ses épaules, est Pierre-Laurent-Antoine Corbeau de Saint-Albin, né le 24 février 4750 à Saint-Albin de Vaulserre et mort en 1813. Ce Corbeau avait pour frère Aimé-François de Corbeau de SaintAlbin, vicaire général du diocèse de Vienne, qui fut envoyé aux Etats-Généraux par le clergé du Dauphiné et qui vint le 26 juin 1789 se réunir à la majorité de son ordre. Corbeau le militaire se signala, lui aussi, par son zèle pour la cause populaire. Lieutenant en premier au régiment d'artillerie dit régiment de Metz en 1782, capitaine en 1786, il présida le club de Valence — c’est de lui que parle Bonaparte, dans une lettre du 8 février 1791: « le président du club est un capitaine nommé de Corbeau * » — A plusieurs reprises, tant de son pro-

4. 11 commande ensuite la place de Nervi, puis une compagnie de police dans le département de l’Arno (1809); mis à la demi-solde en 1813, il reparaît en 4825 comme adjudant de place à Pampelune et meurt à Bayonne le {er décembre de la même année.

2. Je renvoie le lecteur à mon Mayence, 1792-1798, p. 184-185.