Historiens et marchands d'histoire : notes critiques sur des récents : La duchesse de Chevreuse ; La Tour du Pin ; Les vainqueurs de la Bastille ; Les discours de Danton ; Les volontaires nationaux ; Dumouriez ; Le général Dours, Stanislas Fréron ; Hohenlinden ; Le duc d'Enghien ; Duroe ; Étiene de Laclos ; Napoléon et le monde dramatique ; Madame de Genlis ; Delphine de Custine ; Le Brulard de Stendal ; A la barre de l'histoire ; La jeunesse de Louis-Philippe ; La guerre de 1870
972 NOTES CRITIQUES SUR DE RÉCENTS OUVRAGES
receveur des contributions de Voghera, enregistré à l'Ecole polytechnique le 3 frimaire an IX ou 24 novembre 1800 (non sans prouver un peu plus tard, le 7 pluviôse an IX, qu’il est Français et natif du département de Marengo), chef de brigade à l'Ecole où il se prépare au service de la construction des vaisseaux, fut nommé le 28 ventôse an XI ou 19 mars 1803 professeur de mathématiques à l'Ecole d’artillerie de Turin.
P. 18. « Nous avions aussi un Penet. » Il y avait même deux Penet, Louis et Félix. Celui auquel pense Stendhal, doit être Félix Penet, né le 20 octobre 1782 à l’Albenc et pupille de Farconnet (substitut du commissaire près le tribunal criminel). Il eut en l’an VII, comme Beyle, mais dans la division inférieure, le premier prix de mathématiques et, en outre, le prix d’honneur de dessin, classe des principes. Enregistré à l'Ecole polytechnique le 2 frimaire an XI ou 23 novembre 1802, il mourut prématurément, le 21 ventôse an XI ou 19 mars 1803. Ce n’est donc pas lui, mais son frère qui est cité dans le Journal et les lettres de Beyle à Pauline.
Id. « Un ou deux Gauthier ». Stendhal oublie qu’il a parlé plus haut (cf. I. p. 148) des frères Gauthier. Il y avait, en effet, deux, et même trois Gauthier: Auguste, Aubin et JeanBaptiste. Le plus distingué était Auguste qui