Historiens et marchands d'histoire : notes critiques sur des récents : La duchesse de Chevreuse ; La Tour du Pin ; Les vainqueurs de la Bastille ; Les discours de Danton ; Les volontaires nationaux ; Dumouriez ; Le général Dours, Stanislas Fréron ; Hohenlinden ; Le duc d'Enghien ; Duroe ; Étiene de Laclos ; Napoléon et le monde dramatique ; Madame de Genlis ; Delphine de Custine ; Le Brulard de Stendal ; A la barre de l'histoire ; La jeunesse de Louis-Philippe ; La guerre de 1870
LÉ BRULARD DÉ STENDHAL 279
plus tard par Guyardet à l’auteur. Stendhal dit ‘que Guyardet était chef de bataillon « à la 6° ou 9° légère, le régiment de cet excellent Macon, mort à Leipzig vers 1809 » ; il faut rectifier ce passage et lire « à la 6° légère, le régiment de cet excellent Macon, mort à Leipzig en 1806 ». Souvenons-nous du reste que ce 6° léger, ainsi que le colonel Macon, reparaît dans le récit de Waterloo (Chartreuse de Parme).
P. 200. Beyle écrit qu’il fut reçu sous-lieutenant au 6° dragons, « entre Brescia et Crémone, à Rapallo ou Renconago ». Il faut lire Bagnolo ou Romanengo.
P. 248. M. de Villaret fut nommé évêque d'Amiens en 1802 et de Casal en 1804.
IV
Ces remarques n’atténuent, ne diminuent en rien le mérite de M. Debraye. Nous ne lui reprochons pas des inexactitudes et des erreurs
1. Quelques fautes d’impression et de lecture dans les noms propres. Lire tome I, Griesheim, Hérard, Regnaud, Merlino, Smollelt, Loeve-Veimars, Colletla, Bourmont; tome II, Courchamp, Lainé, Lavallette, Grave, Münchhausen, Rivaud de La Raffinière, Auguié, Fesch, Slargard. On regrettera que l’éditeur ait mis des initiales à certains noms (comme Du Bouchage, Montgolfier, Pina); mais il s’est rappelé sans doute que Stendhal exige (II, p. 256), pour empêcher tout scandale, que les noms de femmes soient changés, et il n’a pas voulu froisser des familles encore existantes.