Historiens et marchands d'histoire : notes critiques sur des récents : La duchesse de Chevreuse ; La Tour du Pin ; Les vainqueurs de la Bastille ; Les discours de Danton ; Les volontaires nationaux ; Dumouriez ; Le général Dours, Stanislas Fréron ; Hohenlinden ; Le duc d'Enghien ; Duroe ; Étiene de Laclos ; Napoléon et le monde dramatique ; Madame de Genlis ; Delphine de Custine ; Le Brulard de Stendal ; A la barre de l'histoire ; La jeunesse de Louis-Philippe ; La guerre de 1870
LA JEUNESSE DE LOUIS-PHILIPPE
Le volume consacré par Gruyer à la jeunesse du roi Louis-Philippe ‘ est un superbe, un magnifique volume, orné de vingt-huit planches. À l’aide des portraits et des tableaux conservés au Musée Condé, Gruyer suit le roi Louis-Philippe de la naissance à la virilité, et il nous le montre duc de Valois dans son enfance, duc de Chartres dans son adolescence, duc d’Orléans au milieu des épreuves qu'imposèrent au jeune prince sa mise hors la loi et ses longues péré-. grinations à travers le monde.
Mais le livre est un livre de luxe plutôt qu’un livre d'histoire. On n’y trouve rien d’utile, rien de neuf et d’intéressant, sinon (p. 124-195) la fameuse conversation de Danton avec le jeune duc au 24 septembre 1792, cette conversation que le duc d’Aumale tenait de la bouche de son père et qu’il aimait à raconter.
4. F. À. Gruyer, La jeunesse du roi Louis-Philippe. Paris, Hachette, 4909. In-4, 267 p.