Historiens et marchands d'histoire : notes critiques sur des récents : La duchesse de Chevreuse ; La Tour du Pin ; Les vainqueurs de la Bastille ; Les discours de Danton ; Les volontaires nationaux ; Dumouriez ; Le général Dours, Stanislas Fréron ; Hohenlinden ; Le duc d'Enghien ; Duroe ; Étiene de Laclos ; Napoléon et le monde dramatique ; Madame de Genlis ; Delphine de Custine ; Le Brulard de Stendal ; A la barre de l'histoire ; La jeunesse de Louis-Philippe ; La guerre de 1870

7L NOTES CRITIQUES SUR DE RÉCENTS OUVRAGES

a un bataillon de l’Egalité qui, lui, est un bataillon de réquisition.

Quant aux deux bataillons d’Angély-Boutonne (ou de Saint-Jean-d’Angély), le 1% bataillon ainsi dénommé n’est autre que le 3° bataillon de la Charente-[nférieure, celui que l’auteur nomme le & 3° bataillon dit de Saint-Jean-d’Angély », et il n’est pas de réquisition, puisqu'il a été formé le 20 septembre 1792. Seul, le 2° bataillon d’'Angély-Boutonne est de réquisition.

Enfin, il y a un autre bataillon de la Charente-Inférieure, un 7° bataillon, que l’auteur ne connaît pas. Au mois d’août 1792, on avait formé dans le district de Rochefort treize bataillons de garde nationale en deux légions qui furent appelées le 14 mars 1793 dans la Vendée. Après l’affaire du 19 mars, la plupart des hommes rentrèrent dans leurs foyers, sauf 5 compagnies qui furent amalgamées en bataillon le 21 sous le nom de 7° de la Charente-Inférieure, dit de Muron.

Cuer. Le 2° bataillon fut amalgamé, non dans la 433°, mais dans la 132°, et le 3° bataillon, non dans la 14°, mais dans la 14° autre légère.

Corrëze. Le 1% bataillon a été amalgamé, non dans la 7°, mais dans la 7° légère.

Le 2°, dont l’auteur ne mentionne pas l’amalgame, appartint à ia 44°. Et comment ce bataillon qui est à l’armée de la Belgique au mois de décembre 1792, peut-il être le 1% jan-